Une rencontre teintée d’émotion avec Pascal/ ARCHIVES OUEST-FRANCE
L’animateur vedette a attiré 150 personnes, hier, au Forum du livre, où il dédicaçait son dernier ouvrage.
Mais qu’est-ce qui peut bien attirer autant de monde au Forum du livre un vendredi sur le coup de 18 h ? La sortie du tout dernier Harry Potter ou encore la venue d’un écrivain mythique ? Vous n’y êtes pas. Michel Drucker, tout simplement, à l’occasion de la séance de dédicace organisée pour la parution de son deuxième ouvrage Rappelle-moi.
Il s’agit d’un livre hommage à son frère aîné Jean Drucker, disparu en 2003. Je n’ai malheureusement pas pris le temps de lui dire tout ce que je voulais avant son départ. Ce livre y contribue
, explique Michel Drucker.
Les fans de la première heure sont environ 150 et ils patientent, agglutinés entre les rayons, pour avoir le privilège rencontrer la légende vivante du petit écran. « J’aime l’animateur de Vivement Dimanche et Champs Élysées, mais c’est surtout ses qualités humaines que j’apprécie, sa générosité, sa capacité à écouter », explique Marie-Thérèse.
Le vrai cadeau, aller à la rencontre des gens
Il n’appartient pas à ma génération, mais je partage ses coups de cœur, ses passions et surtout, c’est un des derniers dinosaures de la télé qui a su rester populaire et qui a un charisme à toute épreuve
, selon Jérôme, 31 ans.
Mais pourquoi une étape à Rennes ? La Bretagne et Plémet en particulier, c’est une partie de mon enfance et de mes vacances. C’est aussi les familles Pinault et Le Lay, sans oublier Obispo et Daho
, indique Michel Drucker. Un autre livre en préparation ? J’y pense
.
Et entre ce petit jeu de questions-réponses, un mot gentil pour chacun. Pascal fond en larmes en lui serrant la main, Jeanine lui offre un petit cadeau. Pour moi, le vrai cadeau, c’est d’aller à la rencontre des gens. La sphère mondaine, j’en ai fait le tour.
Pour Patrick Riou, le propriétaire du forum, cette gentille cohue est une bonne chose :
Cette séance va générer une vente de 200 à 250 livres.
Cet article provient des archives Ouest-France.
Par Michel Honoré-Publié le 12 février 2011